Il y a quelque chose de très spécial quand on voit un objet magnifique prendre forme. Regarder comment les matières premières sont coupées, cousues et façonnées. De tous ces éléments différents, voir émerger lentement une une silhouette, une forme, un profil... et enfin une chaussure de luxe. Edward Green ouvre ses portes, et nous dévoile une superbe vidéo de ses ateliers montrant toutes les étapes de la confection de ses souliers pour hommes.

 

Edward Green, l'élégance des chaussures en cuir anglaise

 

Couper à la main dans les meilleurs cuirs du monde, chaque paire d'Édouard Greens est fabriquée dans l'atelier de Northampton,avec les mêmes gestes et les mêmes principes qui guident la marque depuis plus d'un siècle. "Excellence sans compromis", voilà la devise du créateur qui établit son propre atelier à Northampton en 1890, rassemblant autour de lui les artisans les plus illustres de la ville, chacun étant un expert dans leur domaine respectif. Rapidement son nom est associé aux plus belles chaussures anglaises. Ernest Hemingway ou encore Edward, le duc de Windsor, se chaussent chez lui, et arbore fièrement le souliers au cousu Goodyear.

 

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Pour le réalisateur de ce petit reportage, il ne s'agissait de filmer les différentes étapes de création, et l'engagement des artisans dans leur travail. Le réalisateur à su capter le son de l'atelier. Le clic du couteau, le bruissement du cuir, un craquement des machines, les rouages des machines à coudre... jusqu'au calme relatif de la salle où les chaussures sont préparées pour leur départ. La plupart du temps, la marque utilise toujours le même mécanisme que leurs arrière-grands-parents. La machine à coudre a été réalisée par la société britannique United Shoe Machinery Corporation, après la guerre. Des machines qui exigent une grande habileté et l'attention. Mais en retour elle donne une qualité exceptionnelle que les acheteurs attendent.

 

Des chaussures toujours fabriquées à l'ancienne

 

Le processus de fabrication implique quatre artisans. La partie supérieure est dessinée, découpée et cousue à la main et clouée avant d'être cousue à la semelle. Chaque action nécessite une grande qualifification : la bonne pression, une régularité irréprochable, une teinte unique. Jusqu'à présent, la marque anglaise a été incapable de trouver des machines plus modernes qui pouvaient reproduire les gestes précis des artisants. Et pourtant, ces machines anciennes exigent beaucoup plus de maîtrise de leurs opérateurs que les équivalents industriels d'aujourd'hui.

 

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La qualité a un prix, comptez  plus de 1 000€ pour leur nouveau modèle : la Chelsea Boot une paire de bottines en cuir avec une semelle gomme cousue. Mais la qualité n'a pas de prix...